Grèce

09/04 La Démocratie vient d’atterrir

Départ à 5h30 ! Direction Barcelone, déjà très fatigués avec des têtes de citron, pas frais. Bah oui, 2h30 de route. C’est long. L’équipe est au complet, composée de Patriarche, Motherlord, Beauregard, et moi-même.

Arrivée aux alentours de 16h, le premier aperçu de la célèbre capitale Grecque après une heure de métro est pour le moins atypique, voire décevant. En effet, nous avons eu la chance de domicilier dans l’un des quartiers les plus malfamés de la cité. Ruines, tags, détritus abandonnés, citoyens dormant à même le sol, l’accueil laissera un sentiment de douche froide.

On ne se laisse pas abattre. Nous marchons jusqu’au quartier d’Exárcheia, connu pour être le terreau des idées révolutionnaires de la ville. Exárcheia est empreint d’une ambiance alternative avant-gardiste, avec ses rues décorées de fresques murales politiques et bordées de librairies anarchistes ainsi que de magasins vendant des vinyles rares et des guitares vintage.

Vue plutôt sympa depuis la colline du « Kiloutou » où se côtoient SDF, pétards, Hippies et artistes en tout genre. Heureusement, nous avons trouvé du miam, et du glou fort sympathique dans les hauteurs.

10/04 Journée Parthénon et Rouines

Il fait déjà chaud, 20° au lever. Premier objectif de la journée, chasser la pitance. Une proie à base d’œufs et de bacon nous rempli l’estomac pour la matinée. Sauf pour Motherlord, une proie plus sucrée passe à ce moment-là. La recette : pancake, sucre, biscuit, chocolat, chocolat, chocolat, noisettes, biscuit, pancake et enfin, sucre. Paré pour la marche, et atteindre le centre politique et culturel de l’antique Athènes.

C’est haut, c’est beau, c’est chaud. 13h, l’heure de la soupe. Spécialités Grecques au menu. Après midi, c’est Musées, pots en miettes, fresques épiques et beaucoup (beaucoup) de textes.

Le Grec est une espèce intéressante. Il aime collectionner : les reliques, les vases et si on en juge par la qualité de leur conduite, les PV.

Le Temple de ZEU. Le plus grand, le plus fort et sans doute le plus barbu. Mais celui qui a aussi le moins de chance, ses Temples sont ceux qui ont le moins tenus dans le temps. Et avec son frère Poséidon qui a la fâcheuse tendance à égarer son Trident. Difficile de les différencier (quelle famille…).

18h, nouvelle déambulation dans les rues de Plaka, quartier pittoresque de la capitale. Très agréable et très mignon. Oui c’est vrai, une des rares places ou se trouve de la verdure.

11/04 One, Two, Tri, Delphi !

Grand jour. Objectif Delphes, grand lieu sacré de la divination Grecque organisé par la Pythie, un Oracle plutôt sympa, mais qui n’a jamais donné les numéros exact du Loto. Atteindre la gare fut en soi un exploit, le Marathon du XXIe.

12/04 De Pyrée en pire, vive le Cap Sounion

Nous commençons cette journée chargée par la visite du Pyrée, ZEU port d’Athènes. Pas de petits bateaux rigolos, juste du gros modèle. Du lourd. Du costaud. Malgré l’apparente proximité avec la Mer, le lieu reste densément peuplé, sans plage, et extrêmement bruyant.

Bien que de nombreuses bâtisses soient abandonnées suite aux différentes crises économiques, les édifices religieux restent dans un état exemplaire. Il est comme ça le Grec, il a du nez, on plaisante pas avec JC.

C’est à peu près vers ce moment là, vers 13h30 qu’on se dit qu’il serait temps d’attraper le bus pour le Cap Sounion. Tu sais celui de 14h30. Quand t’es à l’autre bout de la ville. Vous ai-je déjà parlé de Marathon ?

Le fameux Temple de Poséidon à 2h de route aller. 1h20 retour, sacré chauffeur (Grec).

Sacré profil n’est-ce pas ? Jugé excellent état par l’agence immobilière du coin.

Merci à Papa de nous avoir emmenés. Merci à Maman & Océane d’avoir relancé l’économie Grecque dans les Museum Shop.